Beni Soit Le Seigneur

Partition (Code ISWC : T-331.520.821.6)

“Béni Soit le Seigneur” est un cantique composé d’après le Cantique de Zacharie, aussi appelé “Benedictus” (Lc 1, 68-79), et qui est chanté pour les Laudes de la liturgie des Heures.

Voici un enregistrement de cette composition, réalisé avec les moyens du bords et un montage, sur ma chaîne Youtube :

Vidéo Youtube Donne-Nous La Force et le Courage

R\ Béni Soit le Seigneur, le Dieu d’Amour,
Le Père tout puissant venu parmi les hommes,
Qui reste à nos côtés, jour après jour,
Pauvres pécheurs que nous sommes.

1\ Comme il l’avait promis depuis les Temps Anciens,
Comme il l’avait juré par la voix des prophètes,
Il envoie son sauveur pour arracher les siens
Aux mains de l’Oppresseur,
Pour qu’enfin libérés nous relevions la tête,
Et puissions le servir en pratiquant le Bien,
Et chantions chaque jour l’âme et le coeur en fête :
BENI SOIT LE SEIGNEUR ! \R

2\ Comme Jean autrefois sur les bords du Jourdain
Annonça le Seigneur à son peuple en détresse,
Et depuis le désert prépara le chemin
De notre Rédempteur,
A notre tour montrons aux coeurs pleins de tristesse
L’Amour de notre Dieu par l’oeuvre de nos mains,
Répétant en retour de toute sa tendresse :
BENI SOIT LE SEIGNEUR ! \R

*3\ Quand reviendra nous visiter l’Astre d’En Haut
Pour nous illuminer au fond de nos ténèbres,
Et nous réconforter comme un Soleil Nouveau
Consolant nos douleurs,
Nous le suivrons bien loin de ces ombres funèbres
Sur son Chemin de Paix et vers des Cieux plus beaux,
Son Pardon sur nos coeurs, et ce cantique aux lèvres :
BENI SOIT LE SEIGNEUR ! \R

Le “Benedictus” est un chant de gratitude et d’espoir : il met en parallèle les thèmes du Soleil Levant, de la naissance de l’enfant, et de l’Avènement de Dieu. Les vers que j’ai composés reprennent ces thématiques, m’éloignant de la paraphrase littérale de la louange de Zacharie pour l’adapter en un chant d’invitation à la louange pour une assemblée chrétienne de nos jours.

On y trouvera un vers un peu boiteux (le quatrième vers du refrain, qui mériterait un pied de moins pour faire un hexasyllabe, mais ce serait au détriment du sens et de la simplicité de la phrase, alors bon), et quelques rimes un peu faibles (mais la richesse ne fait pas le bonheur, diraient MM. Offenbach, Halevy et Crémieux), mais dans l’ensemble, le résultat correspond à peu près à ce que j’avais en tête et j’en suis plutôt content.

La mélodie peut surprendre par sa mélancolie, et l’harmonie par ses accords de septièmes majeures aux accents plaintifs. Mais le peuple qui voit se lever une grande lumière erre, en attendant, dans les ténèbres, et je pense que la joie de Zacharie, tenant son bébé miraculeux comme un présent du ciel, et retrouvant l’usage de la parole pour annoncer la venue du Christ a dû être tellement immense qu’elle devait confiner aux larmes et comporter une dimension quasi-douloureuse. Le résultat musical aurait presque un côté Michel Legrand, non ?

Les couplets étant longs, ils peuvent être chantés par la chorale ou un soliste, l’assemblée reprenant le dernier vers et le refrain.